Des robots pour la planète, une aide bientôt indispensable !
L’industrie a conçu de nombreux robots, dont les compétences vont de l’aide à la manutention jusqu’à la réalisation totale d’une tâche en autonomie.
Mais connaissez-vous les robots qui œuvrent pour la planète ?
Les groupes internationaux concernés par l’environnement (énergie, transports, bâtiment, industrie, etc.) investissent fortement en R&D. Ils anticipent stratégiquement les limites des ressources planétaires et l’avancée certaine des standards écologiques. Il s’agit de prévoir le futur.
Les cleantech, comme elles se nomment (abréviation de clean technology), sont les techniques et les services industriels qui utilisent les ressources naturelles, l’énergie, l’eau, les matières premières dans une perspective d’amélioration importante de l’efficacité et de la productivité : efficacité énergétique, réduction des besoins en matières et des rebuts, etc.
Mais ce n’est pas le but premier. Il s’agit de se rapprocher d’objectifs environnementaux avec la promesse d’une aide robotisée.
Quelques entreprises robotiques proposent des solutions à forte valeur environnementale : le chinois Ecovacs propose, par exemple, des robots autonomes de nettoyage de panneaux solaires qui accroissent considérablement leur rendement de production énergétique.
La performance des robots dans le tri des déchets est démontrée par ZenRobotics, une PME finlandaise de 30 salariés au succès international. Elle est depuis peu rejointe sur ce marché par Bulk Handling Systems (Etats-Unis) avec Max-AI, un robot intelligent de tri.
Les Français ne sont pas à la traine sur le sujet : le Recyclamer est un ingénieux robot électrique imaginé par un inventeur français passionné par la mer et soucieux de trouver une solution contre les déchets et hydrocarbures qui envahissent les eaux de la planète à vitesse grand V.
Max AI est capable de reconnaître certains types de déchets indésirables sur un tapis roulant d’une chaîne de tri et de les en écarter avec un bras articulé.
Alan d’Alfonso Peral a mis au point un aspirateur autonome qui aspire les déchets solides flottants ainsi que les hydrocarbures. Une belle invention pour nettoyer nos mers, océans, lacs et rivières de la pollution humaine et industrielle.
L’intelligence artificielle #ai pourrait aussi apporter une autre nouveauté avec l’introduction de bras robotisés dans les centres de tri. La technologie est apparue aux États-Unis où trois entreprises, AMP Robotics, BHS et Machinex, ont déjà installé quelques dizaines d’unités.
La technologie a, semble-t-il, conquis par sa compacité (des machines bien moins volumineuses que les trieurs optiques) et sa rapidité d’installation (les fabricants assurent pouvoir monter un robot sur une chaîne en quelques jours sans modifier les convoyeurs).
En France, BHS a installé quatre unités sur deux sites exploités par Veolia (un robot à Amiens et deux à Nantes) et un site Paprec (une unité à Lyon). Machinex finalise également la vente de six unités. Par ailleurs, les spécialistes européens des équipements de tri se lancent aussi : Tomra vient tout juste de présenter un modèle spécifique au tri des bouteilles en PET (polyethylene terephthalate). Pellenc ST travaille activement sur le sujet.
Concernant le nettoyage des villes, l’entreprise finlandaise Trombia Technologies vient de réaliser une démonstration impressionnante avec son robot, le Trombia Free. Il a pu opérer un nettoyage le long d’une piste cyclable à Helsinki en Finlande. Avec son allure massive et futuriste, ce très gros « aspirateur » mesure 3,52 mètres de long et 2,3 mètres de large. Il peut être élargi de 3 mètres, si on lui ajoute deux brosses latérales pour nettoyer plus de surface à la fois. Son autonomie est de 17 heures au maximum avec ses seules batteries. Une autonomie qui est réduite entre 4 et 8 heures lorsqu’il s’agit de balayer et aspirer en continu avec une haute puissance.
Ce véhicule peut nettoyer entre 4400 et 13200 m² en 1 heure !
Et comment ne pas évoquer le recyclage robotisé sans évoquer Daisy, le robot d’Apple capable de démanteler et trier 200 iPhone par heure. L’appareil d’Apple sait trier plus efficacement qu’un être humain les téléphones aptes à être recyclés de ceux qui sont trop dégradés. Daisy sépare les différents composants du smartphone et les classe par type. Les matériaux récupérés sont ensuite transmis à des entreprises de recyclage traditionnelles.
A l’heure où une réaction volontariste et urgente de l’humanité est devenue indispensable pour préserver notre planète, la robotique, technologie performante et en constant progrès apparait de plus en plus comme un candidat incontournable à la mise en place de solutions efficaces et inspirantes.
Sources :
- https://www.abavala.com/ecovacs-robotics-presente-raybot-le-robot-laveur-de-panneaux-solaires/
- https://zenrobotics.com
- https://www.recyclamer-innovation.com
- https://trombia.com/free/
- https://www.apple.com/fr/newsroom/2019/04/apple-expands-global-recycling-programs/