Dans sa success story du 3 décembre 2020, Stäubli propose un résumé de son engagement auprès de MGA Technologies et Infiplast pour mettre en place une chaîne de fabrication dédiée à la production de filtres HME, indispensables pour la fabrication de respirateurs.
« Les hôpitaux français ne disposaient que de 5000 respirateurs. Les capacités de production mondiale étant saturées, les stocks disponibles ayant été préemptés, nous n’avions pas une minute à perdre pour sauver des vies. MGA a constitué une liste des 62 fabricants de respirateurs dans le monde, établi les capacités et les stocks, alerté sur la pénurie de consommables à venir, puis proposé au gouvernement de constituer un stock d’État de filtres pour respirateurs pour plusieurs mois, voire plusieurs années. L’État a accepté cette offre, à condition que nous assurions l’industrialisation de ces dispositifs médicaux et que nous pérennisions une filière 100% française. », Hervé de Malliard, PDG de MGA Technologies.
Pour répondre à cette demande, Infiplast a du mettre en œuvre cette chaîne de production en collaboration étroite avec MGA Technologies et Stäubli :
« Nous nous sommes alors tournés vers Stäubli, leader mondial de la robotique en salle blanche. La proximité de Faverges (Haute-Savoie) était idéale pour ce partenariat. La réactivité de l’entreprise nous a permis de monter un îlot automatisé en moins de 10 semaines, du dessin à l’automatisation. Une prouesse puisque ce type de projet prend minimum 24 semaines en temps ordinaire ! Un vrai succès d’équipe, stimulant pour tous nos techniciens. », Stéphane Buttin, Directeur commercial MGA Technologies
« Nous avons répondu oui à la demande de MGA Technologies et Infiplast en 48h : nous avons mis à disposition les robots en un temps record. Notre nouvelle gamme de SCARA est particulièrement adaptée à l’application demandée. Sa structure fermée est conçue pour les environnements aseptisés et contraints des salles blanches. ». Jacques Dupenloup, Responsable Commercial France et Benelux Stäubli Robotics.
Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site de Stäubli www.man-and-machine.fr.