Dans le monde entier une nouvelle génération de robots déferle dans les usines. Avec 127 robots pour 10 000 salariés, l’industrie française se situe seulement en milieu de tableau. Elle est loin de l’Allemagne, des Etats-Unis, ou même de l’Espagne, mais devant le Royaume Uni. La Chine quant à elle est encore très loin derrière, avec seulement 49 robots pour 10 000 salariés mais Pékin entend bien rattraper son retard. Le géant asiatique est d’ores et déjà devenu le premier acheteur mondial de robots.
Ce retard Français dans la robotisation et l’automatisation pèse sur la productivité et la compétitivité de la nation. Ce retard s’explique par une idée reçue selon laquelle les robots tueraient l’emploi. C’est en fait tout le contraire. La performance de l’économie Allemande, pays fortement robotisé, montre bien que cette technologie permet de maintenir des sites de production en Europe, de faire monter les collaborateurs en compétences et de repartir à la conquête de marchés qui ont été délocalisés. Si des usines entièrement automatisées existent à la façon de celles d’Elon Musk et de ses Tesla, cela implique de déployer des investissements très importants pour les faire sortir de terre.
L’objectif de la robotique collaborative
Le pari gagnant n’est pas de miser sur le remplacement de l’homme par les robots, mais sur la collaboration entre eux, on parle alors de cobots et de robotique collaborative. Moins gourmande en investissement et garantissant davantage de flexibilité, la robotique collaborative permet de rapprocher l’homme de la machine et de réunir le meilleur des deux mondes.
Mais quelle différence avec la robotique traditionnelle ?
Les cobots sont conçus pour assister l’homme au quotidien dans ses tâches professionnelles notamment en matière de transport d’objets lourds ou fragiles, et dans les tâches répétitives , là où des chaînes de production entièrement automatisées sont séparées du reste de l’atelier par des cages protégeant les opérateurs des mouvements à haute cadence.
Les cobots sont équipés de capteurs qui détectent la présence humaine ; il suffit de les effleurer pour que ceux-ci s’arrêtent. Ces cobots ne tuent pas les emplois, en revanche ils vont permettre grâce au partage des tâches avec l’opérateur d’améliorer la productivité des procédés tout en diminuant leur pénibilité. La cohabitation entre les hommes et les machines ne fait que commencer.
De nombreuses études ont été réalisées pour créer des ‘’cobots’’ afin d’assister les opérateurs dans leurs tâches difficiles. Des technologies ont été développées pour résoudre ces problématiques de pénibilité, et ces robots améliorent dèjà le quotidien du personnel.
Ces nouvelles générations de robots sont en premier lieu testées sur les postes les plus difficiles de nos usines, c’est-à-dire ceux qui nécessitent la plus grosse cadence et la fréquence physique de travail la plus élevée, ce qui peut se traduire par des douleurs et des blessures dues au caractère répétitif de ces gestes.
Les avantages de la robotique collaborative
La mise en place de cobots sur les postes à forte pénibilité est un vecteur indéniable de gains de productivité, car généralement un poste pénible est un poste peu productif. Les gains générés par l’intégration de cobots sont donc multiples. Suite à ces intégrations, on constate généralement:
- des gains de productivité
- un quotidien des opérateurs sur postes équipés amélioré
- un gain en confort de travail immédiat dès l’installation du cobot
- une mise en œuvre rapide grâce à la facilité de programmation et les interfaces de travail simplifiées
- un gain en sécurité des postes de travail
Auparavant sur un poste, un opérateur pouvait être amené à manipuler plusieurs tonnes de matériel sur 35h de travail hebdomadaire, dorénavant il existe des solutions d’automatisation.
Cet effet bénéfique se traduit par moins de congés maladie, moins de blessures comme des tendinites, contractures musculaires, lumbago, etc… Il y a aussi un gain en efficacité et en compétitivité ce qui permet de garder des productions en Europe et éviter des délocalisations économiques. De plus, l’opérateur dégagé de ses activités pénibles et peu gratifiantes peut dorénavant se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajouté.
En 10 ans BW industrie a grâce à cette technologie, gagné 50 % d’effectif de personnels et une augmentation de 70% du chiffre d’affaires.
Enfin, autre avantage non négligeable, la grande majorité des projets de déploiement de cobots dégage des R.O.I est relativement courts, généralement compris entre 6 et 12 mois.
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